Aide aux victimes des inondations au Kerala - Kaakkathuruth après l'inondation
Peu de temps après l'inondation dévastatrice du Kerala, le calme est revenu dans l'État du Sud de l'Inde. Grâce à de nombreux et généreux donateurs européens, notre équipage a pu fournir de la nourriture à plus de 500 familles en une semaine seulement.
Je voulais en savoir plus sur ce que les gens ressentaient et comment ils sont maintenant, dont les biens ont été littéralement emportés par les eaux, et j'ai pris la route avec les partisans pour retourner dans les zones touchées par les inondations.
Notre première destination était Kaakkathuruth, qui se trouve juste avant Allaphuza sur la côte. Il n'y a pas de routes ici, seulement un petit bateau qui mène à l'île en traversant la rivière, puis seulement des sentiers à travers la verdure luxuriante. Environ 350 familles vivent ici dans de petites maisons simples.
La vie a toujours été très simple ici. On s'adapte à la situation.
Sur le chemin, nous rencontrons de nombreux résidents qui nous saluent amicalement et nous regardent avec curiosité et surprise. Personne ne se perd ici. Surtout pas les Caucasiens. Les gens là-bas racontent la vie, avant et après l'inondation. La vie ici a toujours été très simple. On s'adapte à la situation.
Les traces du niveau de l'eau sont clairement visibles sur les maisons, qui sont bien réparties dans la verdure. Les maisons sont construites sur des piédestaux, mais il a suffi de les immerger de quelques centimètres sous l'eau. Bien que toute la zone ait été à environ 2 mètres sous l'eau, Kaakkathuruth s'en est relativement bien tiré. Pendant deux semaines, le site est resté complètement immobile. On ne pouvait se déplacer qu'avec les petits bateaux, les secours n'arrivaient pas ici, la plupart des habitants n'avaient presque pas de nourriture.
Le Janaki, 85 ans, nous accompagne pendant un moment. Elle parle fièrement de ses 6 petits-enfants, avec un grand sourire. Tout le monde va bien, dit-elle. Il me semble qu'elle a presque oublié l'inondation. Elle ne pouvait pas s'imaginer vivre dans un autre endroit. D'une certaine façon, c'est compréhensible. C'est calme ici, naturel, paisible.
Paropakaram
Projets sociaux
Service
Information
